Ne pas se fier à la fade pochette de ce second album. Karin Clercq est une jolie comédienne belge et on sait depuis Femme X en 2002 (prix Rapsat-Lelièvre) que ses chansons multicolores sont tout aussi jolies. Elles brillent de mille éclats, se montrent empathiques, colériques, mélancoliques, moqueuses. Portée par les guitares folk-rock de Guillaume Jouan (croisé chez Miossec), Karin chante l’amour, l’amitié, l’infidélité, le désir. Son écriture, d’une grande pudeur, a une puissance rare. Elle sait aussi prêter son talent d’interprète aux mots de la poétesse Marceline Desbordes Valmore ou surprendre avec une reprise d’une chanson méconnue de Moustaki (Dire qu’il faudra mourir un jour). Après l’amour est le type de CD que l’on apprivoise doucement, que l’on réécoutera régulièrement.
Guide albums
Karin Clercq
Après l'amour
PIAS, 2005