Kasabian
Empire

Suite logique de l’album éponyme paru il y a deux ans, le deuxième disque de Kasabian bénéficie d’une production plus étoffée et d’un savoir-faire bonifié. Pas de changement notable à la recette: guitares agressives et rythmiques martiales donnent toujours le ton. Les titres rapides explorent des quartiers post-baggy où Oasis, Primal Scream et les Chemical Brothers ont déjà eu leurs habitudes. Nouveauté: quelques titres (Me Plus One, Sun Rise Light Flies.) s’enrichissent de cordes suppléées par des musiciens raï recrutés à Paris. Reste, pour compléter le programme, une poignée de titres plus contemplatifs, dont l’épique The Doberman et sa remarquable coda avec trompette façon Morricone. Du solide.