On s’en doutait, Katerine se fout des clubbers qui ont fait de Louxor j’adore leur hymne nocturne. À des milles de l’univers dansant du précédent Robots après tout, le chanteur français joue les cabotins comme jamais. Il y récite l’alphabet; chante «blablabla» pendant plus de deux minutes; raconte qu’il aime tes fesses parce qu’il aime tes fesses ou qu’il souhaite faire un film avec une femme nue et des handicapés. Grâce à des musiques simples et des mélodies efficaces au possible, ses pièces prennent vite des allures de comptines pour enfants, nous rentrent dans la tête pour ne plus en sortir. Voilà qui aide grandement à faire passer la pilule, mais écouterons-nous encore ce disque dans deux mois?
Guide albums
Katerine
Philippe Katerine
Universal/DEP, 2010