Katerine, déconneur capable de tout, nous pond un album jouissif et rose délire, titré Robots après tout en clin d’œil à Daft Punk. Les musiques naissent sur un groovebox manipulé par le tout aussi marrant et brillant Gonzales (Feist, Birkin, Peaches), qui nous sert les pires écarts du poum-poum des années 80 dans une sauce dont on finit par vouloir se gaver. Au Louxor est vraisemblablement la composition la plus crampante qu’on ait entendue en 2005, quoique Patati Patata (dans laquelle K s’en prend à tous les membres de son corps à qui il reproche de le suivre partout) soit tout aussi désopilante. Sans mentionner Excuse-moi, où notre homme rose poudre s’excuse poliment d’avoir éjaculé dans les cheveux de sa bien-aimée et cet amas d’humains anormaux qui tient lieu de chœur et qui entonne des trucs drolatiques avec un sérieux décalé.
Guide albums
Katerine
Robots après tout
Barclay/Universal, 2005