Dans le registre pop adulte, croisant des influences qui vont de Tom Petty à Gillian Welch, celle que l’on surnomme la «happy Lucinda Williams» propose un troisième opus sur lequel elle se montre forte et confiante. Une voix qui rappelle parfois celle de Sinead O’Connor, un son propre, très Canadian. On hésite à employer le terme «country alternatif». Dans les pires moments, ça donne des riffs ringards plutôt assommants (The Cheapest Key); dans les meilleurs, plus nombreux, une folk stellaire qui révèle un songwriting narratif hérité d’un certain Bob Dylan, autre influence avouée de la native d’Ottawa.
Guide albums
Kathleen Edwards
Asking for Flowers
MapleMusic/Universal, 2008