Y a-t-il réellement une grande différence entre le premier disque du trio arabico-méditérranéen, En attendant… M, et celui-ci? Bernard Epau, Nathalie Bonin et Bertil Shulrabe malaxent guitare, violon et percussions avec brio. De Trilok Gurtu à Strunz & Farah, les influences ne manquent pas. Rien de nouveau dans ce que fait Katjar, mais audacieux tout de même. Ils ont le goût de rêver, soit. Avec des titres comme L’Hymne aux balleresses, La cantilène d’Éole et Percée de ciel, ça sent le post-cégep-on part sur le pouce-j’aime ton bracelet-Free Tibet. S’cusez, mais ce genre de poésie granole finit par tomber sur les nerfs.
Guide albums
Katjar
Ciel de lune
Cayola, 1998