L’œuvre de Katy Perry se décline en deux types de chansons: celles qui se prennent au sérieux et celles qui ne se prennent pas au sérieux, aussi bien dire les plates et les pas plates. Chaque refrain pop parfait comme celui de California Gurls charrie donc dans son sillon une flopée d’assommants récits de lutte contre les écueils de l’amour et de la découverte de soi, un travers auquel n’échappe pas ce troisième album, son premier depuis son divorce de Russell Brand (ceci expliquant peut-être cela). En attendant le grand album de party qu’elle porte en elle, retenons Birthday, la suite logique de la géniale Last Friday Night, Walking On Air, distrayant exercice de style eurodance digne de Snap!, et Dark Horse, saugrenu clin d’œil witch house, et oublions toutes ces ballades à cœur ouvert. Pour citer Luck Mervil: on veut faire la fête!
À écouter
Walking On Air http://www.youtube.com/watch?v=t4D5egXVqSg
