Ouvrez grand vos narines, le nouveau Katy Perry sent la barbe à papa (ou serait-ce la fraise?). Rarement une pochette a-t-elle aussi bien annoncé le contenu d’un album: les premiers instants sont agréables, on a du sucre plein la gueule et les oreilles, mais on réalise rapidement qu’il n’y a là que vide. On aimait le mordant de Katy Perry, sa dégaine mi-pin up, mi-gamine, ses petites dépravations confessées. La légèreté: c’est ce qui lui réussit le mieux (Teenage Dream, California Gurls avec Snoop Dogg, et même un remix signé Passion Pit). Mais attention, la demoiselle a aussi des sentiments qu’elle beugle comme un robot, toujours sur le même ton avec cette grosse réalisation en arrière, dans le tapis du début à la fin. À ce compte-là, on préfère réécouter The Veronicas.
Guide albums
Katy Perry
Teenage Dream
EMI, 2010