Avec son premier album réalisé par Loïc Thériault, Kevin Thompson avait su faire gros avec peu de moyens. Pour son deuxième effort intitulé Les roses, voilà que Thompson remet ça avec le réalisateur Pierre Marchand, en faisant dans le très dépouillé, avec des moyens qu’on imagine plus substantiels. En résulte donc un album aux sonorités très radiophoniques mais non dépourvues d’authenticité. On y retrouve la voix fragile et désarmante de Thompson, une plume très intime et des mélodies aériennes. Outre le titre La rose, en compagnie de Martha Wainwright, les neuf autres pièces qui composent Les roses nous donnent l’impression d’avoir un Kevin Thompson pour emporter, que l’on peut faire jouer dans son salon ou sa voiture, sobrement accompagné de sa guitare. On aura toutefois un penchant pour les titres où la réalisation y est allée de plus amples artifices telles que Le cactus ou la candide mais sombre Les p’tits becs.
À écouter
La rose, un duo enregistré en compagnie de Martha Wainwright