Ce cinquième album de l’artiste de Calgary, sans être désagréable, n’a pas grand-chose de «différent» à proposer, malgré son titre. Le problème majeur ici, c’est qu’à la regarder papillonner à droite et à gauche sans se poser, on a du mal à comprendre où Kinnie Starr souhaite aller. Certains titres plus saccharinés la rapprochent d’une certaine candeur pop juvénile, son cover d’Another One Bites the Dust évoque le travail de Nouvelle Vague, dans d’autres titres folk dépouillés, on croirait entendre Emiliana Torrini, dans les moments plus sombres (Your Eyes), on pense à une émule pâlotte de Karen O. Les directions sont nombreuses et floues; lorsque quelque chose d’un peu plus distinctif se dessine, elle s’envole ailleurs. Le 4 mars au Petit Campus.
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Kinnie Starr
A Different Day
Universal, 0000