Dans la foulée de son hommage à Coltrane et Hartman, le disciple de Mark Murphy revient avec cette proposition éclectique où des emprunts à la pop contemporaine (Joe Jackson, les Beatles, Stevie Wonder, Earth, Wind and Fire) côtoient une audacieuse relecture du classique Blue in Green. De manière générale, Kurt Elling impressionne davantage dans les reprises de chansons déjà pétries de soul (Steppin’ Out, Golden Lady). Quoi qu’il en soit, les arrangements signés par le pianiste Laurence Hobgood permettent à tous de briller sur ce parcours quasi sans faute, dont seul l’étrange solo de guitare dans Norwegian Wood semble incongru. Et si en définitive cet album réjouit moins que le précédent, c’est juste parce que Dedicated to You était brillantissime.
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Kurt Elling
The Gate
Blue Note, 2011