La différence est subtile, mais sur son 6e disque, le groupe a baissé l’intensité d’un cran sur l’échelle de la lourdeur sonore qui le caractérisait sur Static Tensions (2009) et Spiral Shadow (2010). Kylesa n’abandonne pas ses influences sludge métal, sauf que l’effervescence que déclenchaient les murs de son psychédéliques dominés par les deux batteries et les attaques de guitare ravageuses a été remplacée par de sages mélodies atmosphériques. L’évolution n’est pas mauvaise en soi, car elle laisse plus de place à la chanteuse-guitariste Laura Pleasants et ne remet pas en question la dextérité des musiciens. On aurait juste pris davantage de morceaux comme We’re Taking This.
Guide albums
Kylesa
Ultraviolet
Season of Mist, 2013