Grande gagnante de la dernière édition des Francouvertes, La Patère Rose a fait pas mal de bruit en 2008. Malgré l’étourdissement provoqué par un petit buzz, le trio issu de la Sherbrooklyn signe un album à son image: un bonbon acide rose fluo. Dans le rôle de diva délirante, Fanny Bloom couche ses textes oniriques sur des bases de piano classique, le tout «pimpé» par les rythmes tantôt défoulatoires, tantôt tamisés de Kilojules et les claviers rétro-futuristes de Roboto, deux musiciens empruntés à Misteur Valaire. Ce qui rend le son du groupe distinctif, c’est cette manière d’additionner les influences et sensibilités de chacun sans les fondre. C’est peut-être ça, au fond, le mystère Patère. Mention spéciale pour l’ordre bien pensé des chansons.
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La Patère Rose
La Patère Rose
Grosse Boîte/Sélect, 2009