Dès les premières notes, on retrouve les mêmes riffs électriques et cette voix planante qui caractérisent Land of Talk. La leader du groupe rock, Elizabeth Powell, avait abandonné la musique après les tournées de l’album Cloak and Cipher (2010) et quitté la vie montréalaise pour la campagne ontarienne afin d’aider son père malade. La pause musicale aura finalement duré six ans et on la retrouve ici avec des textes thérapeutiques. Inner Love et World Made démontrent que les claviers ont aussi leur place chez Land of Talk 2.0, quoique la guitare électrique reste assurément l’instrument de prédilection. Si la deuxième partie du disque est moins effrénée, elle s’avère toutefois fort lumineuse. Un disque quelque peu inégal, mais qui aura valu l’attente.
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