Deux ans après avoir percé les ondes radio alternatives avec le EP Petit Piano électrique, le quatuor ressurgit avec un album démontrant une bien meilleure maîtrise du sujet pop romantique. Chant diaphane de Laurence Giroux-Do, textes stylisés, empreints de références vintage (Floralies), sens du kitsch, grooves de basse étouffés, touches orchestrales et synthétiques, ombres de Gainsbourg, Francis Lai, Françoise Hardy. Le brassage n’est pas neuf, mais tous les éléments sont bien en place, solidement intégrés et richement arrangés. Le Couleur a quelques solides mélodies en poche et aide sa cause à coups d’harmonies vocales denses et d’excursions en territoires synth-pop. Dans ses meilleurs moments, Origami en est même touchant (L’Amour le jour).
Guide albums
Le Couleur
Origami
Indépendant, 2010