Le groupe lyonnais s’est inspiré du roman Dr. Bloodmoney de Philip K. Dick pour créer ce quatrième effort studio. Ce faisant, Le Peuple de l’herbe a ajouté différentes palettes de couleurs à son registre néo-dub-drum’n’bass. On trouvait déjà que le nom du collectif français faisait beaucoup penser au groupe anglais The Herbaliser; maintenant, c’est même la musique qui nous y ramène puisque dans plusieurs pièces, les herboristes se lancent dans un gros funk cuivré typique du combo britannique. Selon le déroulement de l’histoire, la musique part donc dans différentes directions et ce n’est certainement pas une mauvaise chose. Le Peuple de l’herbe prouve là qu’il est capable de naviguer dans différentes sphères, et ce, sans trop de difficulté. Un album quelque peu inégal dans l’ensemble mais ambitieux et audacieux.
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Le Peuple de l'Herbe
Radio Blood Money
PIAS, 2008