Le Volume était au maximum
Rockeurs ponk

Loin de la lumière des projecteurs qui l’ont brièvement chauffé après la parution de Radio maximum (2006), Johnny Love ajoute un énième chapitre à l’oeuvre sibylline et faussement naïve du Volume était au maximum, raison sociale sous laquelle le pape du punk sucré imagine depuis 1995 ce que les Ramones seraient devenus s’ils avaient coiffé leurs rythmes frénétiques d’un barrage de claviers à la gomme et de mélodies ingénues dignes de comptines pour enfants. Se revendiquant plus que jamais d’une certaine causticité, Love tombe ici à bras raccourcis sur les artistes bénéficiaires du mécénat d’État (courageuse La musique au Québec) et avoue flirter avec la maladie mentale (DSM-V). Défoulatoire ode à la marginalité.