Lederhosen Lucil
Tales from the Pantry

Ménager les éloges ne servira à rien ici: Lederhosen Lucil vient tout juste de faire un pas de géant. Une évolution fulgurante. Si Hosemusik n’arrivait pas à rendre l’énergie et tout le charme du personnage, ce deuxième opus renverse la vapeur et marque le début d’une époque où la reine incontestée des planches montréalaises se révèle tout aussi scintillante sur compact. S’affranchissant de sa formule initiale où elle nous présentait de jolis airs quasi enfantins sur fond de claviers presque singuliers, elle est maintenant devenue une artiste accomplie. Confiante, elle jongle parfaitement avec le hip-hop, le punk, le rock et le new wave, signant encore une fois des textes inusités (Best Dishwasher I Ever Had et Doin’ the Ganglion) et voyageant cette fois au pays des arrangements raffinés et diversifiés (Space). Elle y va même de deux pièces francophones. Aucune excuse pour manquer son concert du 17 septembre au Cabaret.