Leila
Blood, Looms and Blooms

La pochette fait penser à Yes, mais heureusement pas la musique. Sur ce troisième effort (son premier en huit ans!), la protégée de Björk se lance encore une fois dans une aventure sonore dépaysante et audacieuse. À l’instar de sa mentor et complice, l’expatriée iranienne aime repousser les frontières de la «pop» et propose une fois de plus des chansons biscornues, pas vraiment simples ni faciles d’accès, mais tellement originales. Se refusant toujours à chanter, la bidouilleuse, D.J. et claviériste fait appel à sa soeur, à l’ex-Specials Terry Hall, à Martina Topley Bird ainsi qu’à quelques autres pour qu’ils posent leurs voix sur ses musiques étranges, marquées par le deuil. En effet, le décès de ses deux parents a fortement ébranlé Leila qui a tout simplement perdu le goût à la musique. On célèbre ici son retour.