Comme ils l’affirmaient récemment et je renchéris après une écoute de Tripotages: Les Batinses ne sont pas qu’un groupe du temps des Fêtes. Le folklore est, selon leur nouvelle appellation, devenu du «funklore» ou du «trashditionnel». Mais à cela, il faut rajouter que la jeune formation de Québec endosse aussi la polka, le swing et le tango, tout en mâtinant de rock son iconoclaste mouture. Est-ce que c’est bon? Ou plutôt, est-ce que Tripotage fait avancer la musique traditionnelle? Cela ne fait aucun doute. En autant que vous acceptez le reel et son violon mélangé avec le didgeridoo, le bouzouki et la cornemuse. Ce sentiment d’urgence qui plaisait tant sur Charivari, leur précédent album semble décuplé sur ce dernier. Sorte de méchoui de musiques vivantes pour planchers qui craquent. Touffu. Spectacle-lancement le 2 mai, au Kola Note.
Guide albums
Les Batinses
Tripotages
Mille-Pattes/EMI, 2000