Ils nous ont habitués au répertoire et aux thèmes usuels du folklore de chez nous, mais voici que Les Charbonniers de l’enfer choisissent maintenant leurs textes chez leurs contemporains. Ça fait changement et déplace l’accent sur les textes justement, qu’on pourra éventuellement redécouvrir (Le vent nous portera de Noir Désir, par exemple). L’interprétation des cinq chanteurs, qui n’utilisent que leur voix et leurs pieds, est toujours impeccable, mais ce sont les textes qui sortent gagnants ici. Bravo pour La Comète des Colocs ou Bienvenue chez les humains d’Anne Sylvestre, mais on tique un peu à Léopold Gibouleau, dont la version de Plume reste dure à battre. une très bonne idée, tout de même.
Guide albums
Les Charbonniers de l'enfer
Nouvelles Fréquentations
La Tribu/DEP, 2010