Si on est tenté de lier de visu le duo local aux White Stripes (après tout, les Stripes sont deux… et le multi-instrumentiste Étienne Barry a même de petits airs de Jack White), la première écoute de Traitement Deuxluxe confirme l’association que certains mélomanes pourraient faire tant Les Deuxluxes versent dans un rock bluesy semblable. Là s’arrêtent les comparaisons, par contre; la voix chaude de Anna Frances Meyer rappelle davantage celle de Rachel Nagy des Detroit Cobras, voire celle de Wanda Jackson, que l’organe criard de John Anthony Gillis. Les musiques — suscitant les belles années du rock n’ roll — devraient autant plaire aux fanatiques de Bloodshot Bill qu’aux nostalgiques des Sexareenos. Bref, un savant mélange dose ce projet rafraîchissant!
Guide albums
Les Deuxluxes
Traitement Deuxluxe
Kapuano Records, 2014