«Anyway, les femmes sont jalouses du blues», chantait Gerry Boulet avec ce soupçon d’ironie qui caractérise le genre depuis ses origines. Douce revanche des jalouses, une poignée d’entre elles revisitent le répertoire d’Offenbach. Toutes les plages ne sont certes pas de la même eau: on navigue entre des relectures originales (Rock de v’lours par Angel Forrest, L’Amour par Kim Richardson ou le magistral Câline de blues collectif), des surprises amusantes (Mes blues passent pu dans porte par, le croiriez-vous, Alys Robi) et des relectures inutiles ou incongrues (on aurait pu, par exemple, se passer d’un, voire des deux duos de Johanne Blouin avec sa fille). Inégal mais intéressant, même si on continuera de préférer les versions originales.
Guide albums
Les Jalouses du blues
Les Jalouses du blues
EDC Musique, 2008