Les Martiens
La Zone des fous

Classique comme phrase, mais parfaitement représentative de cette troisième attaque des Martiens, La Zone des fous est l’exemple type du disque honnête, témoin des forces et faiblesses des anciens Bungaloïdes. D’un côté, il y a plusieurs idées brillantes comme le rock’n’roll à fond la caisse de Perdu à Memphis, l’influence arabique d’À l’échelle de l’univers ou les couplets électro-rock de La Mort du rock qui évoquent même ceux de So Alive des vieux Love and Rockets. Cependant, on y retrouve également la plus malhabile Ozzy et ses clichés textuels et musicaux se concluant par une cacophonie stridente. Les inégalités se comptent également sur le plan mélodique, mais l’attitude et le son gros rock du quatuor finissent par gagner l’auditeur.