À l’instar des Breastfeeders, Les Séquelles s’ancrent dans le rock des années 60. Si les premiers jouent la carte "Dutronc-mauvais-garçons-Rolling-Stones", Les Séquelles se branchent directement sur les courants yéyé francophone et mod britannique. Somme toute joyeuses, les compositions de Tes chansons cruelles sont un brin maniérées (léger accent frenchy et guitares aux réverbérations prononcées prévisibles). Bref, en respectant un peu trop les conventions, Les Séquelles finissent par manquer d’audace. Le sitar de Nympholie permet certaines nuances, mais nous rappelle que les High Dials (aussi de Montréal) revisitent le même style avec beaucoup plus de panache. Reste que le quatuor peut être efficace comme sur L’un, l’autre et Un scotch s.v.p.! qui détonneront en concert.
Guide albums
Les Séquelles
Tes chansons cruelles
Les Séquelles/Local, 2005