Un nouveau chapitre s’ouvre pour Lhasa. La voix (magnifiquement envoûtante) est placée ailleurs, le souffle n’est plus tout à fait le même, elle chante exclusivement en anglais et l’alignement de musiciens a changé. Quelle belle idée d’avoir invité une harpiste et Patrick Watson (dont la sensibilité épouse merveilleusement celle de Lhasa) à mettre leur touche sur quelques titres. Caressant, poignant et intimiste, ce disque enregistré à l’Hotel2Tango enveloppe autant que le Miracle of Five d’Eleni Mandell. Pour ceux qui s’intéressent au folk sombre et qui n’avaient pas été conquis par le côté bohémien des débuts de Lhasa, cette fois est la bonne. On en émerge avec l’impression de tenir un disque précieux et l’envie d’y replonger aussitôt.
20 % de lenteur
20 % d’instinct
20 % d’élégance
20 % de noirceur
20 % de sincérité