En l’espace d’un seul album, I’ll Be Lightning (2008) sur lequel il jouait de presque tous les instruments, Liam Finn a démontré qu’il était le digne héritier de son père Neil Finn grâce à son inventivité musicale, ses mélodies accrocheuses et cette même voix douce, pure. Puis la barbe a allongé, Liam s’est perfectionné, a gagné en maturité au point d’explorer davantage sur ce deuxième disque. Si certaines ballades et la visite de sentiers trop à gauche tombent parfois à plat (Jump Your Bones), Finn écrit de grandes chansons lorsque pop et plus groovy (Don’t Even Know Your Name). Une fois de plus interprété presque de A à Z par l’Australien, Fomo s’inscrit dans la discographie d’un artiste qui doit sa carrière à son talent et non à sa famille.
Guide albums
Liam Finn
Fomo
Yep Roc Records, 2011