Huit mois en taule, deux en-cas (la pochade rock Rebirth et le EP étendu I Am Not a Human Being) et maints recommencements à zéro en studio ont certainement donné le temps à Weezy de penser au dernier chapitre de sa série Da Carter, et ça s’entend: sans marquer de virage notable, Da Carter IV s’impose comme l’un des disques les plus aboutis du rappeur. Plus musical, garni de trames au feeling très live et de claviers, il pourrait décevoir les tenants du Weezy erratique. Cela dit, l’énergie est présente même dans les moments plus accrocheurs (6 Foot 7 Foot, Blunt Blowin) comme les ballades (She Will, How to Hate). Il y a également amplement de drama (It’s Good se paie la gueule de Jay-Z) et de turpitudes caractéristiques du personnage à se mettre sous la dent.
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Lil Wayne
Da Carter IV
Young Money, 2011