Liz Phair
Liz Phair

Oubliez tout de suite le savoureux rock lo-fi de Exile in Guyville, et même ses déclinaisons plus proprettes des Whip-Smart et WhitechocolatespaceeggL, Liz Phair a ostensiblement obliqué vers un rock aussi accessible qu’insipide. Tentative ratée d’incursion dans le milieu du rock radiophonique, cet essai éponyme se compose tristement de textes sans substance, en deçà d’une Avril Lavigne trentenaire, et d’arrangements tellement prévisibles qu’on en rirait si le constat n’était pas si triste: Phair n’a pas vendu son âme, elle l’a simplement perdue. Une amère déception, cependant parfait pour faire fuir la visite.