On la savait fille de preacher et ses précédents opus trahissaient l’influence du gospel sur son chant. Dans le sillage des Louis Armstrong, Duke Ellington, Nina Simone et autres illustres prédécesseurs, Lizz Wright, avec le soutien de Toshi Reagon à l’écriture et à la réalisation, poursuit ce mariage entre jazz et musique sacrée afro-américaine. Même que la capiteuse chanteuse se surpasse et investit d’un supplément d’âme ces chansons inédites ou familières, dont certaines issues du répertoire profane (Presence of the Lord de Clapton, In From the Storm de Hendrix) et néanmoins profondément empreintes de soul. Rarement la visite d’une église aura semblé aussi inspirée et inspirante au mécréant athée que je suis: praise the Lord et amen!
Guide albums
Lizz Wright
Fellowship
Verve, 2011