Qu’est-ce qui fait la magie des albums de Loney Dear? Ce n’est pas la voix, plutôt ordinaire, du Suédois Emil Svanängen. Ce ne sont pas les thèmes un peu éculés des amours perdues et de la solitude qu’il aborde. Ni même le choix des instruments, synthés eighties portés par des envolées de cordes frottées, choeurs mélancoliques et refrains sifflés. Non, c’est sur le plan des arrangements que tout se joue. Dans cette manière dont Svanängen donne à ces mélodies simplettes le souffle intime d’un concerto, ou la force d’une symphonie en la mineur.
Guide albums
Loney Dear
Dear John
EMI, 2009