Après Houdini et Valentino, c’est au tour de l’aviatrice Amelia Earhart d’être honorée par Long Fin Killie, quatuor écossais hors norme. L’image de cette sirène des airs vaut plus que mille descriptions, car tenter de réduire ce groupe à la somme de ses éléments (rythmes drum’n’bass acoustiques et traces de brit-pop, relevés de mandoline, de bouzouki et de saxophone) ne rendrait pas justice à la richesse de leur son. On pourrait leur trouver des affinités à gauche et à droite, chez Laika, Moonshake, Morphine ou Mercury Rev, mais là encore, on ne fait qu’effleurer la pointe de l’iceberg. Écoutez à répétition, et envolez-vous.
Guide albums
Long Fin Killie
Amelia
Too Pure/Beggars Banquet/Koch, 1998