Contrairement à ce que leur nom indique, les membres de L’OPP ne perdent jamais pied. Ils ne manquent surtout pas d’air: dans cette fanfare de cuivres rutilants, seul le batteur Rémi Leclerc ne souffle pas dans son instrument, mais il déplace tellement d’air que ça ne se voit pas. Ici, le jazz se frotte avec bonheur au funk, au swing et même à la musique arabo-andalouse (voir Arabesque C). Non content de faire du trombone un instrument sexy et explosif, le compositeur Claude St-Jean sait aussi faire chanter la scie (tout comme son comparse Jean-Denis Levasseur) avec aplomb. Si ce disque vous laisse froid, vérifiez votre pouls: vous êtes peut-être déjà mort. Vous pouvez voir L’OPP pendant le FIJM.
Guide albums
L'Orkestre des pas perdus
Maison Douce Maison
Ambiances Magnétiques/D.A.M.E., 1998