World Without Tears
s’ouvre avec panache. Les deux sublimes premières pièces rentre-dans-le-corps rappellent rapidement la profondeur et la magie des deux derniers disques de Williams, Car Wheels on Gravel Road et Essence. Propulsée ensuite par une énergie rock et blues, la chanteuse country-folk semble perdre légèrement la cadence. Les mélodies plus classiques laissent de leur mordant, alors que les compositions sont rachetées par le travail de Doug Pettibone, à grands coups de trémolos, d’overdrive et de guitares steel. Ce creux de vague atteint son plus bas niveau avec Atonement où, se prenant pour une sorte de Tom Waits, Lucinda y va d’un air aussi décousu qu’épuisant. Elle retrouvera heureusement de son charme unique en fin de parcours grâce à la coulante et pesante American Dream. Pas son meilleur album, mais quand même porteur de grands moments.
