L’automne, un dimanche après-midi pluvieux, en regardant par la fenêtre sans rien fixer de particulier, il y a des musiques qui s’écoutent mieux que d’autres. Celles-ci par exemple. Le compositeur est au piano et ses petites mélodies s’enfilent l’une derrière l’autre sans que l’atmosphère ne change d’un iota, ou alors pas longtemps. Ce n’est pas forcément facile d’atteindre la simplicité, mais Einaudi y parvient si bien que certains le taxent de «minimalisme»; n’allez cependant pas y chercher des parentés avec Reich ou Glass, rien à voir. Il écrit à l’occasion pour le cinéma et sa musique appelle les images, nourrit la nostalgie.
Guide albums
Ludovico Einaudi
Divenire
Ponderosa Music & Art, 2011