Lura
Di Korpu Ku Alma

Cesaria Evora a donné ses lettres de noblesse à la chanson du Cap-Vert. Des artistes comme Tcheka, Vadu et Lura représentent la relève. Avec Di Korpu Ku Alma, la jeune chanteuse renoue avec des rythmes ancestraux comme le batuku. C’est au regretté Orlando Pantura, dont Lura reprend cinq compositions, que l’on doit la popularité actuelle de ce rythme irrésistible. Le poète célèbre le plaisir de vivre à Praia, la capitale de l’archipel, le bleu de la mer et du ciel, le plaisir des jeunes de fêter ensemble. Il évoque aussi le personnage mythique de Rubon Manel et la répression qui suivit le soulèvement de 1910. L’album de Lura inclut un DVD de son spectacle au Grand Rex en première partie de Cesaria Evora.