Comme le Montréalais d’adoption Mac DeMarco est toujours aussi imprévisible, c’est surtout avec soulagement qu’on accueille Salad Days. À des kilomètres de l’ovni rock presque facétieux Rock and Roll Night Club, sans être la suite logique de son second album, le judicieusement nommé 2, Salad Days tient davantage du redouté «album de la maturité» sans toutefois l’être, fort heureusement. Là où la bête de scène s’assagit, c’est en relevant sa qualité de production et l’adulescence de certains textes (est-ce que ce Blue Boy qu’on invite à grandir serait la Transfiguration du chanteur?). Le grain, l’ambiance et les rapprochements à l’œuvre de Stephen Malkmus, eux, demeurent… et lui vont toujours aussi bien.
Un extrait
Passing Out The Pieces http://www.youtube.com/watch?v=6Lk3NFWw9Fg