Macy Gray
The ID

Après deux ans d’apparitions sporadiques avec la crème du soul hip-hop alternatif (Common, Guru, Black Eyed Peas), Macy-la-folle est de retour avec son deuxième album, dans lequel elle ne prend aucune précaution pour sauver sa peau. On peut regretter l’absence du réalisateur Andrew Slater, qui avait travaillé sur On How Life Is, mais le désordre est de mise dans ce fidèle autoportrait d’une chanteuse complètement freak. "Il n’était pas question de faire ce disque à moins qu’il ne reflète exactement mon état d’âme en ce moment", a-t-elle déclaré au magazine Billboard. Une grosse soupe épaisse de vieux rock, de funk, de R&B basique et de psychédélique. La voix est toujours aussi tranchante, les textes sont drôles; c’est sexuel, c’est tordu, c’est même tendre (l’incontournable simple Sweet Baby). Bref, au milieu de toutes les chanteuses préfabriquées de ce joyeux monde du showbiz, Macy se tient seule à sa place.