Premier album pour Magnolia, pseudonyme sous lequel se cache Mélanie Auclair, violoncelliste pour Lhasa. Dès l’ouverture, on entre dans un univers cotonneux, une lente contemplation. Les paroles (hélas manuscrites et illisibles dans le livret) sont sensibles et évocatrices: «J’ai le silence de départ / Comme un simple / Battement d’ailes» (Semblant de rien) ou «Tu es la mer qui se disperse / Tu es le vent qui me caresse» (La lune a ton visage). Cette pop aux atours country est marquée par l’omniprésence, bienfaisante, du banjo. Le réalisateur Rick Haworth coordonne le tout, en plus d’y jouer des guitares acoustiques et électriques. Un joli disque mais un peu coincé, bridé. On espère que Magnolia se laissera davantage aller sur scène. Ses chansons méritent de galoper plus librement.
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Magnolia
Magnolia
Audiogram/Select, 2007