Malajube
La caverne

Même si Malajube affirme en entrevue le penchant plus pop de La caverne, le quatrième album du groupe ne renferme pas de bombe accrocheuse à la Montréal -40 °C, Étienne d’août ou Ton plat favori. Même que malgré la précision de ses mélodies, La caverne semble plus en phase avec le sauvage Labyrinthes qu’avec le fédérateur Trompe-l’oeil, notamment pour son utilisation vaporeuse des claviers et pour ses motifs de guitare épiques servant parfois de transition. Moins surprenant – Malajube s’est trouvé une niche sonore aussi confortable pour lui qu’agréable pour l’auditeur -, ce nouveau disque est l’oeuvre d’un groupe fort habile au niveau des arrangements. Les sonorités sont riches et le programme, varié: ballades atmosphériques, rythmes disco, rock abrasif. Mention spéciale pour Chienne folle, futur classique en concert.