Ce trio de Londres propose en moins de 30 petites minutes un condensé de punk-pop-hardcore-shoegaze qui rappelle ici les Buzzcocks, là Sebadoh ou encore Clinic avec ce son un peu froid et métallique. Mais c’est surtout aux Thugs qu’on pense à l’écoute de ce premier album de Male Bonding. Les trois Anglais partagent avec le défunt groupe d’Angers (France) non seulement leur étiquette de disques (Sub Pop), mais aussi ce penchant pour les voix stellaires toujours légèrement en retrait, les mélodies accrocheuses, les rythmes qui déboulent, les guitares abrasives et une certaine mélancolie. À part la surprenante ballade folky (Worse to Come) qui termine l’album, c’est direct sans jamais être trop simple.
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Male Bonding
Nothing Hurts
Sub Pop, 2010