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Malia: Yellow Daffodils

Malia
Yellow Daffodils

Columbia/Sony, 2003

Dans le clip de Purple Shoes, elle déambule complètement nue sur les trottoirs de La Nouvelle-Orléans. Moitié Africaine et moitié Britannique, la séduisante Malia est née au Malawi, un petit État de l’Afrique de l’Est. La ressemblance avec l’Anglo-Nigérienne Sade donc est inévitable, d’autant que son premier album – qui s’ouvre au son feutré de la trompette d’Eric Truffaz – flirte avec des ambiances soul, blues et jazz qui pourraient rappeler le voluptueux Diamond Life et les réalisations de Robin Millar, en moins pop. Les textes mélancoliques de cette lady épousent les musiques du pianiste André Manoukian – ex-directeur musical de Liane Foly – dans une espèce de mood indigo. Pas étonnant qu’elle interprète aussi Solitude de Duke Ellington et India Song de Duras, en français s’il vous plaît. C’est léger et ça sent l’opération de charme, mais pourquoi résister quand ce n’est pas désagréable?