Le quintette philadelphien poursuit le virage relativement plus mélodique entamé avec Rabbit Habbits (2008) sans qu’on puisse pour autant parler de pop, intensité de la décharge oblige. Secondé pour la première fois par un réalisateur (Mike Mogis, entendu avec Bright Eyes), Man Man a ajouté des cordes à son arsenal et augmenté quelque peu le nombre de passages accrocheurs à travers les explosions de percussions, de claviers et de cris, mais les pièces continuent de passer comme autant de chocs électriques collant à l’espèce de prémisse punk foraine des premiers efforts, genre Tom Waits contre The Clash, les Pixies et Emir Kusturica.
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Man Man
Life Fantastic
Anti-, 0000