Si les chansons de l’ex-Mano Negra n’ont rien perdu de leur charme, elles se présentent ici sous une forme presque identique en tous points à ce qu’on pouvait entendre sur Clandestino, ce qui fait de Proxima Estacion Esperanza une pâle copie de son prédécesseur. Ayant visiblement choisi la facilité au détriment de l’originalité, Manu Chao revisite les mêmes sonorités (bruits électroniques devenant agaçants à la longue), utilise des pistes de guitare identiques à celles qu’on retrouvait auparavant et n’arrive pas à susciter l’intérêt au-delà de deux écoutes. Hormis quelques titres tels que Eldorado 1997 (bons arrangements de cuivres latins), Me Gusta Tu (hymne accrocheur et guitare surf) ou Mi Vida, cet album n’a d’intérêt que pour ceux qui auraient aimé que Clandestino soit un album double.
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Manu Chao
Proxima Estacion Esperanza
Virgin, 2001