Marco Calliari aurait pu embarquer dans un autre best of fort lucratif de vieilles rengaines napolitaines. Au contraire, il se débat comme un diable dans un bénitier pour ne pas faire un Sylvain Cossette de lui-même. Mais pour l’Italo-Montréalais, la chanson est plus compliquée qu’une recette de spaghettis. Amalgame touffu de rock, reggae, tango, flamenco ou même jazz, la fanfare foraine n’est jamais loin, le chanteur de métal non plus. Pourtant, c’est dans la ballade Il valzer dell’amore infinito, lorsqu’elle valse sans forcer entre un hélicon et un quatuor à cordes, que la voix de Calliari semble à son meilleur, laissant la place à l’émotion plutôt qu’au tonitruant. (Ralph Boncy)
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Marco Calliari
Al Faro Est
Cosa Nostra/Dep, 2010