Petite précision: Mi Rocordo, le titre du quatrième album solo de l’ami Marco ne signifie pas «mon record» en bon québécois, mais bien, de préférence «Je me souviens» en italien. Évidemment, beaucoup vont se sentir irrités par la voix rocailleuse que force avec plaisir l’ex métalleux et d’autres vont crier à la profanation des intouchables de la chanson d’ici. Pourtant ce disque est le plus réussi de Calliari. La fusion des ADN opère pour vrai et, d’entrée de jeu, le chanteur au crâne rasé confère la double nationalité à Lindberg et Ayoye avec l’aide d’un réalisateur inspiré et de quelques amis comme Julie Houle au tuba, Cédric Dind-Lavoie à la contrebasse et Luc Lemire au sax. Et puis, il donne un air goguenard et fellinien à Federico de Claude Léveillé.
À écouter
Ahi Ohi http://www.youtube.com/watch?v=EZiZ8YQJiLQ
