Quatre ans après Before the Poison, Marianne Faithfull est de retour avec un album aussi élégant mais moins sombre. Encore une fois, elle s’est entourée des meilleurs. Peut-on vraiment trébucher quand on reprend des standards signés Duke Ellington, Dolly Parton, Bessie Smith; qu’on emprunte des titres à Neko Case (magnifique reprise de Hold On Hold On), Brian Eno, Morrissey et même aux Decemberists; qu’on chante en duo avec Antony Hegarty, Rufus Wainwright, Nick Cave, Keith Richards et que nos choristes s’appellent Cat Power et Sean Lennon? Sans parler du band rassemblé qui comprend entre autres Marc Ribot. Le grain râpeux de la voix de l’interprète de 62 ans et son autorité jettent une nouvelle lumière sur les chansons.
25 % d’arrangements élégants
20 % de grâce fuckée
15 % de dérivés rock
20 % de classicisme chic
15 % de romantisme sombre
5 % de jazz de La Nouvelle-Orléans