Marillion
Anorak in the UK Live

La dernière fois que j’avais entendu Marillion, le groupe britannique jouait encore dans des plates-bandes progressives rappelant les premières années de Genesis. Théâtral, certes, pompeux itou, mais diablement efficace pour quiconque avait un lourd penchant pour les chansons de 17 minutes, alimentées par 24 changements d’atmosphère. En 2002, Marillion n’évoque plus l’ancien groupe de Peter Gabriel. Au mieux, on croit entendre quelques réminiscences des heureusement-oubliés-depuis-longtemps Mister Mister. Une facture prétentieuse baignant dans une sauce faussement cérébrale, incapable de masquer la triste vérité: Marillion donne dans le rock gommeux, coulant et indigeste.