Seconde offrande pour la Britannique Marina Diamandis, sur lequel elle délaisse des apparences vaguement art pop pour se vautrer dans les lieux communs de la pop radiophonique. Si la réalisation arbore des couleurs mille fois vues, mais diablement énergiques (gracieuseté des hitmakers Dr. Luke et Greg Kurstin), son propos s’attarde aux répercussions du vedettariat instantané et aux rapports de force hommes-femmes. Concrètement, Electra Heart restera l’un de ces albums pop trop prétentieux pour révéler quoi que ce soit de nouveau, ses ambitions ne venant qu’alourdir des pièces qui se veulent guillerettes, mais s’avèrent au final trop peu accrocheuses.
Guide albums
Marina & The Diamonds
Electra Heart
Atlantic, 2012