Plutôt silencieuse depuis sa visite à Montréal, en 1997, Marisa Monte, la belle brune du Brésil, nous revient enfin avec un album insolite dont le titre à lui seul est tout un programme. Un disque candide, postmoderne, tropicale, décalé, parfois beatlesque, et qui peut nécessiter plusieurs écoutes avant de livrer tous ses charmes. Mais on finit par succomber à la simplicité, à la beauté fragile des cordes, à la guitare de Marc Ribot, à la présence de Carlinhos Brown, qui cosigne avec Marisa la plupart des 13 titres. Même si l’on retrouve aussi des hors-d’ouvre patentés par des géants comme Jorge Ben, Paulinho Da Viola et Caetano Veloso…
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Marisa Monte
Memories, Chronicles and Declarations of Love
Metro Blue/EMI, 2001